Estime de soi et choix professionnel
Je culpabilise donc je ne fais pas !
Quand la culpabilité entre au service de l’inaction.
J’accuse…notre meilleur ennemi, celui qui nous dicte des comportements d’auto condamnation et qui nous empêche d’agir, d’avancer dans nos projets.
« je ne peux pas leur faire ça ! »,
Faire quoi ?
« Quitter ma collectivité et postuler ailleurs. Comment mon N+1 va réagir ? Comment ils vont s’organiser dans le service, déjà, qu’on est juste côté effectifs. C’est pas très loyal.»
Et si je m’écoutais…
Convaincu que je me conduirais mal en « les quittant », je me laisse sombrer lentement mais sûrement dans la démotivation d’abord, le désengagement. Puis très vite , c’est l’escalade du cercle vicieux.
Je me sens de plus en plus en décalage dans mon poste. Je perds peu à peu le goût de ce que je fais. Je me sens mal. Je déprime. Mais je reste car je suis loyal. Je leur dois beaucoup.
« Quand je demande une formation, je l’obtiens.
Quand j’ai besoin, d’aménager mon temps de travail pour prendre un rdv médical, ils acceptent.
Quand j’ai voulu passer en télétravail 2 jours/semaine (avant Covid), j’ai pu le faire. »
« Vous comprenez, Corinne, je ne peux vraiment pas leur faire « ce sale coup » en postulant ailleurs même si j’en ai très envie. »
La puissance de nos freins
Bravo madame la culpabilité, vous êtes très forte car vous exercez un pouvoir démoniaque qui gèle le passage à l’acte vers un meilleur possible, vers une prochaine étape de développement personnel et professionnel.
Félicitations Mme la culpabilité car vous réussissez à faire croire que la seule alternative, ici, c’est de subir une situation devenue inconfortable à minima, voire insupportable.
L’absurdité du paradoxe qui conduit une cadre à se sentir coupable de désagréments (potentiels imaginaires) et qui permet de s’accorder un pouvoir (qu’elle n’a pas) pour imaginer les nuisances qu’elle pourrait causer si elle écoutait ses désirs , ses rêves, ses envies…L’empowerment au service de la passivité, de la dévalorisation de soi, de ses renoncements…
Félicitations Mme la culpabilité, vous avez atteint votre objectif : développer une puissante capacité d’auto-condamnation à s’infliger un châtiment purgatif pour se punir « de mauvais agissements ».
Très forte la culpabilité ?
Alors, vous avez envie de la laisser gagner ?
Si vous souhaitez lui « claquer le beignet », Contactez-moi on en parle 🙂